Sujet :

Peste soit de l'amour.

Capitaine Salinger
   Posté le 29-05-2007 à 19:07:32   

Amis, Amie d’Avalath, l’heure est grave, le Capitaine Salinger n’est plus. Enfin, je m’entends, il est toujours vivant mais il n’est plus que l’ombre de lui-même. De fait je me doits de dire a touts nos « clients » que malheureusement nous serrons dans l’incapacité de vous livrer en temps et en heure.
En effet notre bon Capitaine se meurt, il se meurt d’amour en fait, ce, qui pour un pirate est encore pire qu’une disssentrie générale a bord en été, les connaisseurs apprécieront. Cela s’est passé il y a de cela déjà quelques mois, alors que nous rendions « visite » à une sympathique bourgade côtière de Vindassel afin d’y quérir quelques subsistances et autres bijoux. Notre bon Capitaine en gentilhomme qu’il est ne manqua pas d’aller présenter ses « respects » au Bourg Mestre local, et c’est dans sa demeure que l’inimaginable s’est produit. Il fit la rencontre de Dame Célestine. Certes la rencontre fut fortuite, Dame célèstine ainsi que toute sa famille courraient pour échapper a la captivité et au rançonnage auxquels nous les prédestinions, comme il est de coutume de faire avec les nobles, il est toujours un cousin, un frère, un amant, bref quelqu’un pour payer en échange des captifs. Malgré tout nous rattrapâmes touts ce beau monde et nous les chargeâmes a bord de la Marie Sanglante, une fois que nous en eurent terminés avec les vivres et le rhum nous reprîmes la route, enfin l’océan pour être exact. Comme de coutume le Capitaine Salinger demanda qu’on lui amène ses invités quelques peu contrains certes dans sa cabine, afin de leurs expliquer sommairement ce qu’il allez advenir d’eux dans les jours a venir. Une fois cette entrevue terminée Salinger demanda que Dame célèstine lui soit ramené et que ce soir il ne dînerait pas avec l’équipage mais en cabine avec la Dame. C’est à ce moment là qu’un sale pressentiment s’ait emparé de moi, Salinger ne dînait jamais avec les prisonniers homme ou femme d’ailleurs. Et à mon grand désarroi ce fut le début du drame. Lors de ce fameux repas nous purent entendre a travers la porte, sans espionner bien sûr, mais la porte de la cabine étant mince et nos oreilles immenses nous purent entendre des mots que nous crurent tout d’abord irréels de la part de Salinger « je vous aime Madame…. », « Votre visage est comme un astre qui resplendit…. », « Vous êtes si belle Madame…. », n’importe quoi en sommes et en plus au dire de tout l’équipage elle n’ était même pas belle, certes elle n’était pas vilaine, mais rien a voir avec les beautés Elfe qui sont passé par la cabine du Capitaine puis la cale de notre vaisseau. Jamais l’inverse d’ailleurs Salinger était très attaché a la primeur que lui octroi sont rang de Capitaine, il ne tenait pas a passer derrière certains d’entre nous, mais là je le comprend. Mais les réponses de ladite donzelle nous laissa présager son trépas rapide et brusque, des choses du style « et bien moi je vous trouve laid comme un nain….. », « vous n’êtes qu’un sale pirate crasseux et nauséabond….. » ou encore « j’ais un fiancé moi monsieur, et il a plus de raffinement en lui que vous avez de crasse sur vous, c’est dire… », Bref un chapelet d’insultes dont l’issue ne faisait en théorie pas un plis, la mégère querelleuse allait se faire embrocher et ce chapitre serait clos. Quelle ne fut pas notre surprise quand Salinger sortit de la cabine fou de colère et qu’il nous intima l’ordre de rebrousser chemin, a cet instant nul a bord ne contesta de quelques manière que se soit, impossible, Salinger nous aurait tous tuer juste pour défouler sa colère. Et donc nous voilà revenu dans cette paisible quoi qu’un peu dévastée maintenant, bourgade côtière. Salinger nous commanda de débarquer la Dame ainsi que toute sa famille, l’équipage s’exécuta, mais a contrecoeur, c’était une bonne partie du butin qui rentrait pépère à la maison sans passer par la case rançon, absolument inconcevable dans l’esprit d’un marin moyen.
Depuis ce jour notre estimé Capitaine ne dort plus, il ne mange plus, il ne pille plus et pis encore il ne boit presque plus. Il passe ses journée a arpenter le pont de long en large, de la proue a la poupe en déblatérant des inepties sur la beauté de l’amour, sur son chagrin immense, sur le vide qui s’est emparé de lui, bref il a la soupière qui commence a se trouée en fait. Evidemment en bon second et pour éviter les mutineries j’ais réunis un collège de fidèles et nous avons tentés de faire ce qui était en notre pouvoir pour l’aider, nous l’avons même emmené chez l’enchanteur pensant qu’il était frappé d’une maladie du support a tricorne, rein a faire l’enchanteur nous a répondu « votre ami souffre d’un mal que je ne saurai guérir, en revanche vous trouverez un remède a son mal trois rue plus loin a droite, chez Madame Paule, reine du plaisir ». Mais comment n’y avions nous pas songé plus tôt, les catins allaient nous le remettre sur pieds en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire et lui ferrait oublier cette petite idiote. Rien a faire, nous sommes allez jusqu'à trouvée Dame Lou, sa préféré, nada, rien a en tirer, il parait qu’il s’est assis sur son lit et qu’il s’est mis a pleurer toutes les larmes de son corps. De toute évidence quelqu’un lui avait jeté une malédiction.
Les choses s’agraverent quand le Duc de Brent lança a notre poursuite son Armada, Salinger ayant rompu la correspondance avec la fille du Duc qui n’est autre que sa femme officielle. En effet a une certaine époque Salinger avait trouvé plus judicieux de se marier pour empocher la dote plutôt que de voler un navire comme tout le monde. Ce fut certainement une grosse erreur, le Duc étant très chatouilleux sur l’honneur de sa fille il n’hésita pas a lancer sept ou huit vaisseaux a nos trousses pour faire rendre gorge au Capitaine de son abandon de foyer. Certes sa femme est une personne gentille au demeurant mais Salinger étant Salinger, il ne pouvait accepter ce conformisme. Et voila que maintenant Monsieur ne jure plus que par l’amour de sa vie, non mais n’importe quoi je vous jure. Et par dessus tout il nous faut aussi gérer les femmes amoureuses de Salinger que nous croisons dans les divers ports où nous faisons escales. Bref vous l’aurez compris vos marchandises ne sont pas prêtes d’arriver. Si l’un d’entre vous a le remède a ce mal qu’il n’hésite pas a nous le faire savoir, la situation a bord devient intenable, entre l’équipage qui gronde et l’autre baltringue en tricorne qui récite des poèmes d’amour a longueur de temps, je vous assure que les jours sont longs. Dame Célestine n’habite qu’à une dizaine de jours de cheval d’Avalath, si quelqu’un pouvait intercéder en notre faveur pour sortir notre bon Capitaine de cette situation, nous vous en serions « monétairement » redevable. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation.

Mr Tooms pour le Capitaine Salinger.
Capitaine en second de la Marie Sanglante.

Message édité le 29-05-2007 à 19:10:28 par Capitaine Salinger